Des chercheurs burkinabè ont mis au point une technologie et des formulations de pain composé. Du pain constitué de 50% de farine de blé et 50% de céréales locales, notamment le mil et le sorgho. C’est une innovation majeure pour le pays qui attend d’être vulgarisée.
Au Burkina Faso, une équipe de chercheurs burkinabè a travaillé, avec l’appui financier du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement, FONRID, à la mise au point d’une technologie et des formulations de pain composé. Du pain constitué de 50% de farine de blé et 50% de céréales locales, notamment le mil et le sorgho.
Selon Dr Hagrétou Lingani et ses collègues, ce projet est né du constat de l’émergence des maladies chroniques liées aux habitudes de consommation que sont par exemple le diabète, l’obésité, certains cancers notamment le cancer du côlon ou encore les maladies cardiovasculaires etc.
La technologie issue d’un microorganisme isolé à partir de la technologie traditionnelle de la boisson locale communément appelée ‘’Zoom koom’’ et du mansa, galette à base de petit mil, vise à réduire l’incidence de ces maladies, aujourd’hui responsable de ¾ des décès dans le monde, avec un lourd tribu avoisinant 60% pour les pays du continent.
Si les travaux d’optimisation de la technologie se poursuivent, cette mise au point est d’ores et déjà reconnue dans le milieu scientifique comme une innovation majeure. Toutefois, sa politique de vulgarisation et la diffusion de ses résultats restent une autre nouvelle étape à franchir.
Avec FONRID