Le Burkina Faso a arraché un nul 1-1 face au Niger le mardi 26 mars 2024 au stade municipal de Berrechid au Maroc dans le cadre des trêves FIFA de ce mois. Pour son deuxième match, Brama Traoré n’a pas pu s’offrir une victoire.
Deux matchs, zéro victoire, c’est la performance réalisée par les Étalons dans le cadre des journées FIFA du mois de mars. Une phase test acceptable pour le nouvel entraîneur qui a pris l’encadrement de l’équipe nationale il y a deux semaines.
« Pour ces deux sorties des Étalons version Brama Traoré, on peut être déçu des résultats. La Libye et le Niger sont moins nantis dans le classement FIFA et jouer face à ces équipes sans gagner, ça peut donner lieu à des interrogations », a laissé entendre Franck Aristide, journaliste sportif à Ouaga fm.
Le bilan est passable pour Brama Traoré, affirme Emmanuel Belem, un amoureux du ballon rond.
« Nous venons de renouveler notre staff technique. Même si l’entraîneur connaît les joueurs, ce n’est pas le cas pour le staff. Aussi, la moitié de l’équipe a été carrément changée. Donc ces deux facteurs jouent sur le niveau du jeu», explique-t-il.
Qu’à cela ne tienne, tous sont unanimes qu’il faut accorder le bénéfice du doute au nouveau sélectionneur. Selon Franck Aristide, le sang neuf apporté à l’équipe est un point positif comparativement à son prédécesseur.
«Velud avait du mal à apporter du sang neuf dans l’équipe. Brama Traoré a réussi à donner un nouveau visage à l’équipe. Et pour cela, on peut le féliciter », a déclaré le journaliste sportif.
Il souligne également que le public sportif doit faire preuve de patience envers Brama Traoré.
« Il ne faudrait pas le blâmer déjà pour ces deux sorties, même si le public a besoin de résultats. On construit un projet autour d’une équipe nationale et on se fixe des objectifs. C’est à cela qu’on doit penser et non à voir tout de suite le Burkina remporter la CAN l’année prochaine au Maroc. Il faut construire un projet autour de cette équipe nationale, ce qui passe par la détection de jeunes talents et c’est ce qu’a commencé Brama Traoré », dit-il.
Emmanuel Belem se réjouit du fond du jeu qui se met en place. Il pense qu’il faut laisser le coach travailler.
« Nous avons de beaux jours devant nous. D’ici à une ou deux années, nous allons évaluer le travail de Brama Traoré, donc il faut lui accorder le bénéfice du doute et le laisser travailler », conclut ce dernier.
En juin prochain, les Étalons affrontent l’Égypte et le Cap-Vert en éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
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ZISSAYATV