Douze des quinze personnes interpelées sont encore en détention préventive, ont déclaré les autorités à l’issue du conseil des ministres du jeudi 13 janvier 2022.
Ces interpellations ont été conduites par les services de la gendarmerie nationale. Le dernier point officiel de l’enquête révèle l’arrestation au total de dix (10) militaires (02 officiers, 07 sous-officiers, 01 militaires du rang) et cinq civiles.
Tout en rassurant l’opinion sur la posture qui est celle de l’armée, en de pareilles circonstances, le ministre des armées et des anciens combattants, le général Barthélemy Simporé, a appelé les burkinabè à garder la sérénité et à se démarquer de la polémique suscitée notamment par la presse et les réseaux sociaux, en entendant évidemment les conclusions du parquet.
Cette action judiciaire, a rappelé le ministre, a été décidée par le procureur militaire, suite à une dénonciation d’actions visant la déstabilisation des institutions de l’Etat.