« Nous ne sommes pas dans une démocratie, nous sommes bien dans une révolution progressiste populaire », a déclaré, le 1er avril 2025, le chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, qui a officiellement proclamé la « Révolution progressiste populaire » destinée à ouvrir une nouvelle ère pour le pays.
À Ouagadougou, les citoyens se font l’écho de cette déclaration, qui appelle à une mobilisation collective autour de la nouvelle vision politique du pays. Selon Mahamoudou Yalgweogo, un citoyen, le terme « Révolution progressiste» renvoie à une philosophie politique favorable aux réformes sociales. Il pointe du doigt les nombreuses initiatives en cours.
« C’est tout à fait normal qu’elle soit progressiste. Je vous donne un exemple… Quand vous regardez les initiatives en cours, on parle tantôt d’offensive agro sylvo pastorale, tantôt d’initiative présidentielle pour la santé (…) Toutes ces initiatives nous ramènent à cette révolution que nous qualifions de progressiste », estime-t-il.

Pour Frédéric, la « Révolution progressiste» prônée par le président permettra au pays d’entamer un véritable développement comparé aux anciennes réformes.
« Nous étions dans une démocratie ici au Burkina. Mais les terroristes ont fait ce qu’ils ont fait autrefois. Prenons par exemple le cas de la Libye, qui aujourd’hui est dans une démocratie. Mais la Libye de la révolution et la Libye de la démocratie font deux Libye », regrette Frédéric.

Une sortie très fascinante pour d’autres, à l’instar de cet entrepreneur, qui a suivi en direct à la télévision la proclamation du Capitaine Ibrahim Traoré alors qu’il se trouvait hors de la capitale.
« Je pense que c’est une très bonne chose. Parce que c’est un changement de paradigme. Nous avons connu un système démocratique de plus de 60 ans, mais nous n’avons pas vu les changements que nous attendions. Avec cette nouvelle donne, nous pensons que le pays va beaucoup évoluer », dit-il tout convaincu.

Selon Boris, le terme « Révolution progressiste» fait référence à la gestion collective des affaires publiques. Pour sa part, il affirme qu’il est prêt à faire le sacrifice ultime pour soutenir le Capitaine afin qu’il puisse avancer, et faire mieux que ses prédécesseurs à la tête du pays.