©Ph. DR
Les ressortissants burkinabè sont la cible d’une opération de rapatriement entamé par le Ghana selon nos confrères de apanews. L’opération a débuté le mardi 11 juillet 2023.
L’opération est conduite par l’armée au sein des communautés installées au nord du pays, à la frontière du Burkina Faso.
« Les soldats ont fait des descentes dans les centres-villes, les marchés, et des camps, à la recherche de ressortissants burkinabè à arrêter », a expliqué le journaliste ghanéen, Alhaji Gbangbanku, sur Twitter.
Les militaires ont ensuite effectué des contrôles, puis de nombreux ressortissants burkinabè ont été convoyés dans des minibus, vers un centre où ils seront expulsés vers leur pays d’origine, a ajouté le journaliste, très au fait des questions sécuritaires au Ghana.
Selon apanews, deux vidéo de 12 et 15 secondes montrent des femmes, des enfants, des hommes, visiblement de la communauté peulh, assis sous des hangars en tôle, devant des minibus, aptes à être rapatriés du Ghana.
Présentés comme des Burkinabè, ils sont accusés d’être « entrés illégalement » au Ghana. « Si vous n’avez pas de carte du Ghana ou de réfugiés ou si vous ne parlez aucune des langues parlées au Ghana, vous retournez d’où vous venez », a indiqué une source militaire qui a pris part à l’opération.
Au Burkina, aucune source officielle n’a souhaité commenter l’information indique le média.
Selon le Ghana refugee board (BRD), le pays a enregistré 3 200 demandeurs d’asile du Burkina.
ab