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L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a déposé, le jeudi 8 juin 2023 à Abidjan, un recours à la Commission électorale indépendante (CEI), pour être inscrit et pouvoir voter aux élections locales prévues le 2 septembre prochain.
Depuis que le fichier électoral provisoire a été transmis aux formations politiques le 20 mai 2023, les cadres du PPI, parti de Laurent Gbagbo, ont plusieurs fois exprimé leur indignation et estimé que la non-inscription de leur leader était une injustice.
Laurent Gbagbo était face à la presse le 8 juin 2023. Il dit avoir déposé un recours dans un bureau local de la Commission électorale indépendante (CEI) du quartier d’Angré, à Abidjan.
« Non ! Non ! et Non, je ne laisserai pas mon nom sale ! », a-t-il martelé.
Acquitté par la justice internationale de crimes contre l’humanité commis lors de la sanglante crise post-électorale de 2010-2011, Laurent Gbagbo reste sous le coup d’une condamnation à 20 ans de prison en Côte d’Ivoire pour le « braquage » de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) en 2011.
Une accusation que l’ex président ivoirien réfute.
« On n’a pas mis mon nom sur la liste électorale, prétextant que j’ai été condamné après un procès parce que j’aurais braqué la BCEAO. Je réfute avec vigueur une telle accusation. Dans ma vie, j’ai toujours travaillé pour que je n’ai aucune ombre dans mon casier judiciaire », a déclaré Gbagbo. Également, il dit également avoir avancé plusieurs arguments pour soutenir sa demande de réinscription sur la liste électorale.
Par Antoine Boni