Les professionnels de la Voix Off changent d’approche pour mieux appréhender leur rôle et en tirer le meilleur parti dans un pays dit du cinéma.
La Voix Off, souvent associée au doublage, est une spécialité très technique du secteur de métier. Elle a pour objectif de guider et d’informer le spectateur dans la narration ou l’histoire qu’il suit. Roland Batoua, professionnel de la Voix Off, a acquis plus d’une dizaine d’années d’expérience dans ce domaine.
C’est dans son studio, installé à Cissin, un quartier de la capitale, qu`il apporte plus de contexte et de sens à la myriade de textes et d’images qui arrivent chaque jour sur son banc.

«C’est un métier qui est fortement demandé. Nous avons toujours besoin de nouvelles voix, de nouveaux profils, en particulier pour élargir notre base de voix ici dans notre agence», a-t-il expliqué.
A propos de son agence, il s’agit bien de « Int8tion », une structure Voix Off pluridisciplinaire. En qualité de fondateur, Roland s’est doté d’une nouvelle vision qui est passée par la refonte de sa jeune entreprise.
Ainsi malgré le contexte économique difficile et pour répondre à la demande de plus en plus croissante, il multiplie les formations aux métiers de la Voix Off, en y incluant les langues nationales. L’ambition est de susciter un plus grand intérêt chez les Burkinabè.

« En participant à cette formation, j’ai eu envie de développer mon potentiel.. je peux dire que je suis satisfait. J’ai trouvé dans les modules enseignés ce que je recherchais. Je peux dire que j’en suis satisfait », a témoigné Vincent Kaboré, communicant apprenant voix off.

Pour gagner en performance, “La Voix Off africaine » comme l’appellent ses proches, réfléchit à de nouvelles stratégies. Ses plans sont désormais axés sur le développement des réseaux sociaux, notamment WhatsApp, et visent à atteindre de nouvelles niches potentielles. Il entend ainsi élargir son portefeuille, qui compte aujourd’hui trois catégories de clients. Petits, moyens et grands comptes, à l’instar des téléphonies mobiles.