Les grillades sont en plein essor à Ouagadougou. Jouxtant maquis, restaurants et autres espaces de détente, le secteur est en plein essor et les vendeurs s’illustrent bien à travers leurs recettes.
Derrière chaque coin de grillades prisé au bout de la rue, se trouvent des Ouagalais qui ont désormais intégré la cuisson par le grill dans leurs habitudes de consommation.
Boussiratou kadio, vendeurs de grillades, explique comment elle arrivait à écouler quotidiennement des dizaines de poulets grillés avant la récente crise sociopolitique qui a secoué le pays. Loin d’être une activité de tradition pour elle, elle avoue qu’elle en vendait une centaine au minimum.
Ablassé Ouangraoua, bon consommateur de viande grillée, explique pour sa part que cet engouement est dû surtout à la qualité de la viande proposée : fraîche, naturelle et bio. Pour ses commandes en particulier, c’est sans arômes, précise-t-il.
Alerou Esther Boadi, une autre vendeuse, espère le retour de la paix pour que les affaires reprennent. Elle pouvait vendre quotidiennement entre deux cents (200) et trois cents (300) poulets grillés. Elle pouvait vendre quotidiennement entre deux cents (200) et trois cents (300) poulets grillés. Ajoutés au contexte de la rentrée scolaire, les clients se font rares. Le prix par exemple d’un poulet piqué (poulet grillé) peut aller jusqu’à 5 000 F CFA. Cependant, les Burkinabè n’en démordent pas. Ils sont nombreux ceux qui en mangent au quotidien. En famille ou entre amis.