Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), l’ex-parti au pouvoir, a animé une conférence de presse, ce vendredi 15 avril 2022, à son siège de Ouagadougou. Son président Eddie Komboïgo s’est prononcé sur la situation nationale.
Cette sortie avait pour but de se prononcer sur des questions d’actualité, au nombre desquelles la prise du pouvoir, le 24 janvier 2022, par le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR). Sur ce point, le parti de l’ancien président, Blaise Compaoré, a déclaré avoir “pris acte” conformément à la déclaration conjointe des partis politiques membres du cadre de concertation de l’ex-CFOP.
Le parti reste convaincu “qu’avec le soutien des filles et des fils patriotes du Burkina, des forces vives de la nation” les nouvelles autorités atteindront leurs objectifs et réussiront leurs missions…”. Pour ce faire, le parti a souhaité saisir “l’opportunité de cette tribune pour demander l’accompagnement de ses militants, mais aussi des organisation sous régionales, de la communauté internationale notamment l’Union Européenne ( UE) et l’Organisation des Nations Unies (ONU)”, dans la lutte qui se mène actuellement contre le terrorisme dans notre pays.
Au sujet du verdict du procès Thomas Sankara, le CDP s’est abstenu de commenter cette décision de justice. Le parti regrette cependant que des citoyens “s’arrogent le droit d’interdire sous menaces, le Président du Faso et l’Assemblée Législative de Transition, de penser à user de leurs prérogatives constitutionnelles, pour accorder la grâce présidentielle ou voter une loi d’amnistie”.
La Rédaction
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