©Ph. PREFASO
Le Burkina Faso a inauguré sa première usine de traitement des résidus miniers ce mardi 23 janvier 2024 à Ouagadougou. Deux (2) milliards de FCFA vont être générés annuellement avec des impacts considérables pour les caisses de l’État.
C’est par un coup de ciseaux symboliquement donné par le Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, que le groupe Golden Hand SA a inauguré, ce mardi 23 janvier 2024, son usine de traitement des résidus miniers dans la zone industrielle de Kossodo à Ouagadougou.
Détenue à 40% par l’État burkinabè et à 60% par le secteur privé national, cette usine va générer environ deux (2) milliards de francs CFA annuellement, avec pour impact social la création de 124 nouveaux emplois, dont soixante et dix (70) femmes.
Deux mois plus tôt, les autorités ont posé la première pierre d’une usine de raffinerie d’or. Il s’agit pour elles de fournir au pays des infrastructures qui lui permettent d’avoir un contrôle absolu sur la chaîne de production d’or au Burkina, mais aussi d’encourager l’utilisation de l’expertise locale pour l’amélioration des ressources nationales.