Le réalisateur et producteur américain d’origine burkinabè, Omar Sambasekou, a présenté le vendredi 21 février 2025 à la presse son film Lala. Un long métrage de fiction en compétition au Fespaco 2025 et qui explore le trafic humain, la prostitution, le viol et le regard de la société sur les personnes dites fragiles et vulnérables.
Son ambition, à travers cet échange avec les médias, c’est de voir son film toucher les cœurs des cinéphiles et qu’il traverse les frontières.
« Quelque part, on est tous parents et on a tous quelqu’un qui souffre. Je pense que c’est aussi un cri d’espoir qui fait qu’il était important pour nous de partager ce film-là avec l’Afrique et le reste du monde », explique le réalisateur.
Pour l’histoire, Lala, c’est cette prostituée qui se bat pour offrir une vie meilleure à sa protégée Kassy: la vie dont elle avait toujours rêvé.
Le film sélectionné pour le Fespaco 2025 est interprété par des comédiens aussi engagés que le réalisateur. Il donne de voir des scènes fortes qui dépeignent la réalité violente de notre monde en proie à la déshumanisation de la femme, souvent réduite aux stéréotypes.
« J’espère que cette œuvre contribuera à éveiller les consciences, à créer des dialogues et, surtout, à provoquer un changement durable dans la manière dont nous percevons et traitons les femmes dans notre société », espère-t-il.
Lala n’est pas la seule œuvre cinématographique de Sambasekou. En 2012, il réalise son premier long métrage, The Bloody Voice. S’ensuivront plusieurs autres films, au nombre desquels Inclusion (2013), On ira tous au paradis (2014) et Djikofe – À la vie, à la mort (2015).