“Radio des années 60 à nos jours », c’est le thème de la conférence publique donnée le vendredi 11 février 2022 par Spirit holding en collaboration avec l’Union nationale d’audiovisuel libre du Burkina Faso (UNALFA). Cette conférence est organisée en prélude de la journée mondiale de la radio célébrée chaque 13 février.
Cette activité est une première au Burkina Faso. Selon les organisateurs, le pays n’a jamais sacrifié à la tradition par une célébration officielle. D’où cette initiative à travers ladite conférence publique. Toute chose regrettable pour l’UNALFA qui estime qu’un tel événement d’envergure mondiale devrait mériter une plus grande célébration. Cela pour dire à quel point la radio a une importance dans la consolidation de la démocratie au Burkina Faso.
C’est dans cette même optique que Aboubacar Zida Sidnaba, parrain de l’évènement, par ailleurs, PDG de la radio Savane FM, a manifesté son étonnement vis-à-vis de la journée qui n’a jamais été célébrée auparavant. D’autant plus qu’il a indiqué que le Burkina Faso est un pays fortement marqué par la radio. “Le Burkina Faso est le premier pays de la sous région à avoir créé sa première radio en 1959 avant son indépendance”, indique-t-il à travers son représentant.”.

Il faut dire selon Jean-Baptiste Ilboudo, journaliste retraité et conférencier, que la radio reste le média le plus consommé au monde. Elle est l’un des moyens de communication les plus accessibles et qui requiert la plus grande audience. En plus de son utilisation facile, elle est économique et traite le plus des informations de proximité.
Des attestations ont été délivrées à plusieurs hommes de médias pour reconnaître leur mérite et leur talent mis au service de la radio. Aussi des attestations d’hommage et de reconnaissance ont été délivrées.
Raketa Bilgo