Le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) est un mécanisme du système des Nations Unies qui fournit des financements aux pays insulaires et en développement. En plus de ce fonds, qui s’est associé aux États, le programme de microfinancement a été créé pour soutenir d’une manière ou d’une autre des initiatives locales.
Ce programme travaille dans une variété de domaines, y compris le changement climatique, la lutte contre la dégradation des terres, la lutte contre les polluants et les produits chimiques persistants, la protection de la biodiversité et la gestion des eaux internationales. Selon Noel Compaoré, premier responsable et coordinateur du FEM, le programme a produit des résultats précieux depuis sa création.
En guise d’introduction, Noel Comparé est essentiellement un manager de formation (audit et contrôle de gestion). Il a également suivi une formation en environnement, sécurité et hygiène. En 1992, il commence sa carrière dans une ONG à Dori (Sahel). Passant ensuite d’une ONG à l’autre, il rejoint le fonds pour l’environnement mondial en 2006, d’abord comme assistant de projet puis comme coordinateur national du FEM..
« Si on regarde ça sous l’angle du renforcement des capacités, on a fait beaucoup de travail, on a vu des groupes devenir autonomes et maîtriser une technologie qui a clairement évolué. Des organisations sont maintenant aussi des créatrices et des modèles d’autres organisations, à en juger par le fait que certaines ont développé des solutions qui aident les cultures, la protection de l’environnement, etc. », a souligné M. Compaoré.
En plus des activités passées, le fonds s’est récemment lancé dans un tout autre combat : la lutte contre les déchets plastiques. Il s’agit d’un prolongement d’une initiative lancée dans la ville de Ipelcé (Centre Sud) pour faire de notre ville une zone propre à l’horizon 2025. Au total, 30 villes ont participé à cette initiative, qui a mobilisé de nombreux habitants.
La perspective du programme est d’accroître ses activités, notamment sur des projets d’envergure internationale. Outre les actions menées au niveau local, celles-ci s’étendront à une quinzaine de pays d’Afrique francophone, voire au-delà.
Pour rappel, Ouagadougou se classe au 15e rang des pays les plus insalubres au monde. C’est cette image, entre autres tâches, que le programme s’efforce de changer.
La Rédaction