La fausse couche survient dans 15 à 20% des grossesses généralement. Cependant, elle n’est pas synonyme de stérilité.
Perdre une grossesse sans qu’elle ne soit à terme est un choc très douloureux que vivent nombreux ménages. Ce phénomène est même répétitif pour certaines femmes au point que leurs espoirs de porter un bébé dans leurs bras s’amenuisent. Dans une interview accordée à nos confrères de lefaso.net, le Dr Jérôme Nana, gynécologue-obstétricien au service de gynécologie obstétrique et médecine de la reproduction du CHU de Bogodogo, indique que la fausse couche survient dans 15 à 20% des grossesses généralement. « Ce taux est estimé à 50% pour les grossesses infra cliniques. De ses propos, cette situation est remédiable au prix d’un bon diagnostic et d’une bonne prise en charge. Dans quelques rares cas, la situation peut devenir désespérante…
Il faut dire que les facteurs de risque sont nombreux. En effet, comme risque, il faut citer entre autres les anomalies génétiques ou chromosomiques, les anomalies de l’utérus, congénitales ou acquises, les avortements d’origine infectieuse, les avortements de causes iatrogènes, l’âge maternel supérieur à 40 ans, les antécédents de fausse couche spontanée.
Heureusement, selon le Dr Jérôme Nana, à priori, une fausse couche spontanée sans complications post abortum (ou post avortement) ne laisse presque pas de séquelles sur l’appareil reproducteur féminin. Toutefois comme conséquence, la cause liée à la fausse couche peut affecter ultérieurement l’organe reproducteur. Ce dernier peut également s’endommager à l’issue de certaines manœuvres (gestes) thérapeutiques non maîtrisées.
Bernadette Dembélé
Avec Lefaso.net