Après la sortie, le 18 janvier 2022, de la Ligue des acteurs du e-commerce, demandant au gouvernement une explication sur la suspension des réseaux sociaux, principalement de Facebook, le gouvernement a réagi mercredi, à l’issue de son traditionnel conseil des ministres. « Pour des raisons de sécurité et d’autres préoccupations d’intérêt national, le gouvernement est en droit d’opérer des régularisations » a affirmé le Pr Alkassoum MAIGA, porte-parole du gouvernement. A titre de rappel, cela fait près de deux semaines que Facebook a été suspendu. Une mesure pas du goût de nombreux burkinabè qui dénoncent une atteinte grave à la liberté d’expression et à la démocratie.